À la suite de l'élaboration des schémas de cohérence territoriale (SCOT), les élus eux-mêmes se sont obligés à réduire les surfaces à urbaniser ; je connais ainsi des communes qui ont réduit par quatre, voire par dix, la surface des zones AU. Ils se sont concentrés sur les zones incluses dans l'enveloppe urbaine qui n'avaient pas été urbanisées du fait du mitage foncier, puisqu'il s'agissait de terrains maraîchers.
Il faut certes poser des contraintes mais on doit également accompagner ces communes et leur donner la chance de se développer, a fortiori lorsque les zones AU sont rares et qu'elles nécessitent un long processus de maîtrise foncière.