La notion de logement évolutif aura vocation à être précisée en séance publique.
Pour en revenir à la question des visites reçues dans leur logement par des personnes en situation de handicap, il est prévu que le logement neuf reste visitable par des personnes à mobilité réduite, étant rappelé qu'est considéré comme visitable un logement dans lequel le séjour et le cabinet d'aisance sont accessibles – comme je l'ai dit tout à l'heure, un visiteur n'a en principe pas besoin de se rendre dans la salle de bains. Bien entendu, l'accès depuis l'extérieur reste possible, puisque les parties communes des bâtiments d'habitation collectifs sont accessibles.
Par ailleurs, il existe de multiples formes de handicap : celui-ci ne saurait se résumer au fait de devoir se déplacer dans un fauteuil roulant.
Nous avons tenu à maintenir l'accessibilité pour les visiteurs.
Monsieur Saddier : pourquoi 10 % et non 8, 12 ou 15 % ? 2 % des personnes étant concernées du fait de leur handicap, il nous semble raisonnable de prévoir 10 %. Mais vous me diriez « 12 % », je ne tomberai pas de ma chaise.
Je ne reviendrai pas sur la loi du 11 février 2005. Comme nombre d'élus locaux, à l'époque, je me suis posé beaucoup de questions… La solution que nous proposons me semble équilibrée et respectueuse des droits des personnes en situation de handicap.