Je n'ai donc pas de leçon à recevoir de quiconque sur les fusions. Nous sommes arrivés à ce seuil à la suite de beaucoup de concertations avec les représentants des bailleurs sociaux, dont certains, d'ailleurs, avaient la velléité de le fixer à un niveau beaucoup plus élevé. Je crois que nous sommes arrivés à un équilibre : il ne s'agit pas de fusions mais d'adhésion à des groupes et j'ai tenu depuis le début, avec le concours de Julien Denormandie, à ce qu'on puisse conserver une proximité et au moins un bailleur social par département, contrairement à ce que certains souhaitaient. J'ai également tenu à ce que la représentation des élus locaux soit assurée dans les groupes – ce qu'ont conforté des amendements adoptés tout à l'heure – car je suis de ceux qui font confiance à l'intelligence territoriale. Dès lors que les élus locaux seront représentés dans ces groupes, je pense qu'ils feront le nécessaire pour préserver cet équilibre – car c'est aussi leur intérêt.