Je tiens tout d'abord à exprimer ma solidarité avec les cheminots qui luttent et qui, au vu de ce qui se passe ce matin, ont encore du grain à moudre.
Il a été fait état d'une dette de 45,2 milliards d'euros : je souhaiterais savoir qui détient cette dette et à qui nous versons 1,5 milliard d'euros.
Vous avez déclaré, monsieur Jeantet, que le statut des cheminots n'était pas la seule raison pour laquelle la SNCF était plus chère, mais qu'il entrait en jeu pour un bon tiers et que la réforme allait permettre davantage de flexibilité. Vous confirmez donc avoir l'intention de faire des économies sur les rémunérations, revues à la baisse pour les futurs cheminots, donc de dégager des marges en abaissant le coût du travail ? Vous mettez comme à l'accoutumée en avant une amélioration de la qualité de service, ce qui est assez paradoxal.
Nous allons examiner cet après-midi le programme de stabilité 2018-2022, qui ne comporte rien sur la dette, ni sur les modalités de reprise ou d'inscription, ou encore sur la promesse des investissements également mis en avant. Permettez-moi, de ce point de vue, d'insister sur l'avenir des petites lignes. Ce dossier très sensible va être transféré aux régions et il est facile dans ce contexte d'affirmer que ces petites lignes seront maintenues.