Nous avons été ensevelis sous des considérations de technique financière, auxquelles je n'ai pas compris grand-chose, si ce n'est que nous sommes face à une quadrature de cercle, puisqu'il existe un endettement cumulé qu'il faut maîtriser et qui coûte déjà très cher en termes d'intérêts, qu'il faut investir parce que le réseau le nécessite et que de grands projets sont annoncés, et qu'il ne faut pas compter sur l'autofinancement puisque les bénéfices dégagés sont de l'ordre de 1,3 milliard d'euros et les remboursements d'intérêts de 1,5 milliards d'euros.
Ma question est la suivante : quelles sont vos priorités ? Comment allez-vous gérer cette situation a priori inextricable ? Allez-vous augmenter les tarifs, récupérer des bénéfices sur le statut du personnel, bloquer les investissements et renoncer aux grands travaux, faire prendre en compte une partie de la dette par l'État et à quelle hauteur – 0,5 point de PIB ? 1 point de PIB ? 1,5 point de PIB ? – ou cacher la dette par des créations artificielles de structures financières, ce qui ne changerait rien sur le fond ?