Ce débat est passionnant et passionné mais conservons cet esprit qui nous anime depuis quarante-huit heures. Nos débats permettent vraiment d'enrichir le texte.
Je crois le constat partagé : il faut que les offices puissent participer à la revitalisation, à la restructuration et à la reconquête des centres-villes. Le projet de loi vise précisément à le permettre, comme M. Pupponi et M. Peu le souhaitent. La seule question est de savoir s'ils doivent avoir la possibilité de le faire eux-mêmes ou bien par une filiale. Ne nous détournons cependant pas du fond : tout ce que vous avez rapporté montre que les offices doivent pouvoir intervenir, et c'est précisément ce que permet le projet de loi. Nous allons donc dans le bon sens.
Faut-il recourir à une filialisation ? J'entends les arguments de M. Peu, selon qui cela peut poser problème. Il s'agit de savoir si le soutien financier apporté aux offices pour le logement doit être sanctuarisé et fléché vers le logement ou s'il peut être mis au « pot commun » du logement et de la restructuration et revitalisation du centre-ville. Le coeur de métier des offices est la gestion des logements, mais il faut leur permettre d'aller vers la restructuration et la reconquête des centres. C'est l'objet de la filialisation, et le débat ne porte que sur ce point.