Aujourd'hui, les offices peuvent agir dans ce que nous appelons les bas d'immeubles, et ils continueront de le pouvoir. La question est la suivante : pourront-ils, demain, devenir opérateurs de la restructuration, de la revitalisation d'un centre-ville ? Aujourd'hui, ils ne le font que sur leurs propres bas d'immeubles, et, madame de La Raudière, les bailleurs bénéficient d'aides au titre du SIEG dont ils sont chargés en matière de logement, ce qui impose effectivement une séparation des comptes. Il s'agit de s'assurer que l'aide versée pour le logement profite effectivement au logement. Si demain les offices ont la possibilité, statutairement, d'être non pas simplement opérateurs de logement mais opérateurs de revitalisation du centre-ville, l'aide versée au titre du logement servira à la fois au logement et à cette nouvelle activité. Or, vous connaissez très bien le principe : une aide doit être fléchée et servir à ce vers quoi elle est fléchée.
C'est le sens de la filialisation que de préserver cela.