Bien que le président n'ait pas encore validé la nomination de Giuseppe Conte à la tête du gouvernement, l'inquiétude est de rigueur, alors qu'un pays fondateur de l'Union européenne et troisième puissance économique de la zone euro est en passe d'être dirigé par un gouvernement populiste et eurosceptique. L'accord conclu entre ces deux formations comprend notamment de nombreuses propositions brutales en termes de politique migratoire qui figuraient de longue date dans la rhétorique du parti d'extrême droite dirigé par Matteo Salvini.
Si ce programme venait à être appliqué, 500 000 migrants, originaires pour la plupart de pays en guerre ou fuyant des régimes d'oppression, pourraient être expulsés sans autre forme de procès,