Enfin, monsieur le député, si ma mémoire est bonne – je parle sous le contrôle collégial – , la première fois qu'on a parlé de plan pour les banlieues, c'était sous Raymond Barre ; je n'étais pas né. Il est grand temps de se demander si l'on peut adopter une méthode différente, si l'on ne réussira pas plutôt avec une approche de projet, grâce à la confiance accordée aux acteurs et à la dynamique que nous avons recréée malgré les désaccords. C'est en tout cas le pari que nous faisons, et je crois que nous avons raison.