On sait qu'il n'y a pas de planète B. On sait que le déclin de la biodiversité impacte directement nos besoins vitaux, l'eau que nous buvons, la nourriture que nous mangeons, les plantes et les bactéries qui nous soignent, mais aussi les espaces naturels qui nous protègent contre les aléas climatiques, telles les inondations, les sécheresses et l'érosion.
On sait que nous sommes responsables de l'accélération du déclin de cette biodiversité, et que nous pouvons donc éviter le désastre. On le sait, et pourtant, pour reprendre vos mots, monsieur le ministre : « la biodiversité, tout le monde s'en fiche ».
Dès qu'il s'agit de sortir des discours pour entrer dans le concret, toutes les excuses sont bonnes pour éviter de prendre les mesures qui s'imposent.