Nous considérons que les relations commerciales qui régissent aujourd'hui les échanges entre les centrales d'achat de la grande distribution, les industriels et les producteurs souffrent structurellement d'une mauvaise répartition de la valeur. Nous devons donc légiférer pour corriger ce déséquilibre qu'on ne peut plus laisser perdurer.
Pour ce qui est des organisations de producteurs, lorsqu'il y a dix ans, se profilait la perspective de la fin des quotas laitiers, tout homme politique – tel Bruno Le Maire, qui était alors ministre de l'agriculture – qui voulait se donner un air intelligent agitait le spectre de la contractualisation. On disait : « C'est la fin des quotas laitiers, mais il ne faut pas s'inquiéter, c'est une opportunité historique pour vous, producteurs français : vous allez contractualiser ! »