Ce texte ne résoudra donc qu'une partie du problème de l'agriculture. Il ne doit pas occulter ce qui se décide dans notre dos. À l'échelle européenne comme à l'échelle internationale, le Président de la République se doit de sortir de l'inertie. Je demande à l'exécutif de joindre les actes à la parole, notamment sur deux points.
D'abord, la réduction, annoncée au début du mois, de 5 % des crédits de la PAC, la politique agricole commune. Sur cette question, la France reste étonnamment muette. On ne peut pas, d'un côté, dire que l'on soutient les agriculteurs et, de l'autre, accepter une diminution des aides ! Il faut protéger nos agriculteurs, leur assurer des revenus décents. Il n'est pas logique de mettre en place des États généraux de l'alimentation sur le territoire national et, en parallèle, baisser les bras sur le plan européen.