Ce sont autant de litres de lait qui ne pourront être produits par des paysans locaux. Voilà l'illustration d'une production industrielle sans humanité, sans paysans, sans revenus décents pour les salariés ni considération pour le bien-être animal. C'est la négation de tout ce qui fait le sens de ce métier. À titre indicatif, et puisqu'il est question de sens, la grande majorité des agriculteurs et ouvriers agricoles qui travaillent pour la filière industrielle avouent ne pas consommer leur propre production. Je ne me fais toutefois aucune illusion quant à votre position sur cet amendement : « Avis défavorable. » Dont acte, monsieur le ministre.
Concernant la nécessaire sortie des pesticides, vous avez été interpellé, la semaine dernière, lors des questions au Gouvernement, par notre collègue Sandrine Le Feur, du groupe majoritaire, sur la terrible hécatombe qui frappe les colonies d'abeilles. Votre réponse a été tout simplement hallucinante. Vous avez nié l'existence d'un problème généralisé de mortalité des abeilles, …