On nous taxe de démagogie, mais nous disons seulement que l'agriculture est notre richesse ; qu'elle est à l'origine de nos paysages exceptionnels, du tourisme, de notre gastronomie inscrite au patrimoine de l'humanité. Oui, nous pouvons être fiers de notre agriculture ; mais elle est perfectible. On connaît les problèmes qu'elle rencontre et la schizophrénie des consommateurs. Les parents que nous sommes le savent : tout le monde croit que l'on est ce que l'on mange, et qu'il faut donc y prêter une attention particulière. Mais il n'est pas moins vrai que, devant les étals, les consommateurs doivent pouvoir acheter ce qu'ils veulent.