Quelques secondes pour défendre la cause animale, notamment l'installation de caméras dans les abattoirs – 85 % des Français y sont favorables.
Quelques secondes pour souhaiter que nous nous donnions tous les moyens d'enquêter sur les menaces qui pèsent sur nos abeilles et déciment nos ruchers.
Quelques secondes pour exiger que nous sachions si un animal a été tué sans étourdissement, et donc, souvent, dépecé encore vivant. Vous avez bien entendu, mes chers collègues : dépecé vivant ! Il me semble d'ailleurs que le consommateur est en droit de savoir de quelle façon l'animal dont provient la viande qu'il achète a été tué. L'étiquetage visant à une parfaite information en la matière me semble un minimum.
Quelques secondes pour appeler à combattre une urbanisation toujours plus destructrice d'espaces agricoles, sorte de gangrène qui cannibalise nos paysages, c'est-à-dire notre pays.
Quelques secondes pour déplorer la baisse des fonds alloués à la PAC envisagée par la Commission européenne.