Non, nous étudions des centrales représentatives. Lorsqu'elles sont identiques d'un point de vue numérique, nous réalisons un seul audit. Un ou deux créneaux sont préréservés par an. Bien entendu, nous portons une attention toute particulière aux systèmes les plus modernes en nous étant assurés que les systèmes anciens n'étaient pas vulnérables. Bien entendu, plus il y aura de numérique, plus le potentiel de vulnérabilité sera grand, plus il faudra être vigilant. Bien évidemment, nous regardons l'EPR avec beaucoup d'attention. L'avantage, c'est que nous avons pu étudier très tôt sa conception numérique. Dès 2012, nous avons été en lien étroit avec EDF. Le sens de l'histoire veut que les centrales, comme tout système industriel, s'engagent de plus en plus sur la voie du numérique. L'ambition vise à s'assurer que ce numérique supplémentaire, qui certes viendra enrichir l'existant, n'affaiblira pas les nouveaux systèmes. Portée par la réglementation, c'est l'action que nous menons de manière itérative et incrémentale. Cela dit, EDF s'était engagée sur cette voie volontairement avant même la mise en place de la réglementation.