Monsieur Poupard, vous êtes le directeur général de l'Agence nationale de la sécurité et des systèmes d'information et je vous remercie de toutes les informations d'ordre général que nous venons d'entendre.
Nous sommes confrontés à deux options.
Aujourd'hui, vous nous dites sous serment que vous estimez que tout est sous contrôle et que vous faites confiance aux systèmes de sécurité. Nous savons les risques encourus, il ne s'agit pas là d'un risque industriel banal, nous savons les conséquences que pourrait engendrer un incident ou un accident nucléaire. Si cela devait se produire, la population se retournerait vers nous.
Soit, à l'inverse, vous reconnaissez certaines vulnérabilités, certaines failles potentielles, auquel cas je doute fort que vous nous expliquiez le détail de ces risques et failles en commission publique, d'où ma question : estimez-vous utile que nous nous revoyions à huis clos ?