Vous l'avez rappelé, madame, je m'exprime sous serment. Le secteur nucléaire civil est le plus sûr, le plus mature que je connaisse parmi les secteurs sensibles que j'observe. Le secteur nucléaire est celui où le plus de travaux sont entrepris, où les obligations de moyens sont maximales. Nous ne sommes pas loin d'une obligation de résultat à la hauteur des enjeux.
Je n'affirmerai pas que le risque est partout à zéro, que tout a été vu. Je vous révélerai à huis clos les risques résiduels que nous anticipons. Quel que soit le système, de toute manière, la sécurité absolue n'existe pas. Et cela reste vrai, y compris dans d'autres systèmes qui sont presque plus sensibles que le nucléaire civil. Il faut vraiment identifier les risques résiduels et réfléchir aux mesures organisationnelles ou de contrôle qui permettent de les maîtriser. Je sais qu'une séance est prévue à huis clos avec la Secrétaire générale de la sécurité et de la défense nationale, au cours de laquelle nous pourrons aborder ces risques résiduels si vous le souhaitez. En toute honnêteté et bonne conscience, on peut dire que le risque est aujourd'hui maîtrisé. La représentation parlementaire et la population ne doivent pas éprouver de craintes.