Ce sujet ne relève pas de la compétence de l'ANSSI et ma réponse vient de ce que j'entends en réunion au SGDSN. L'ANSSI, de toute façon, fait l'hypothèse que l'attaquant dispose de toutes ces informations et d'autres, bien plus précises encore. Cela fait donc partie de nos hypothèses de travail et si, un jour, l'on découvrait des plans assez détaillés, cela n'aurait aucun impact sur nos analyses de sécurité qui prennent déjà ce scénario en compte.
D'après notre expérience, la pression mise par le SGDSN et le ministère de la transition écologique et solidaire sur les opérateurs pour flouter des zones est systématiquement payant. Toutes nos demandes sont prises en compte. Pour autant, il faut être prudent et inscrire nos efforts dans la durée, car nous savons que les bases de données sont mises à jour régulièrement et que de nouvelles photos sont prises. Nous devons nous assurer que, dans la durée, des opérateurs, tels que Google Earth, continuent à flouter les zones. Je n'ai pas connaissance que des opérateurs numériques aient refusé de répondre à ce genre de requêtes.