Monsieur le Premier ministre, lundi, une dizaine d'individus ont semé la terreur dans un quartier de Marseille. Arrivés à plusieurs voitures, ces hommes vêtus de noir et lourdement armés ont tiré à plusieurs reprises. Ils ont osé mettre en joue les policiers qui intervenaient pour mettre fin à cette situation totalement intolérable sur le territoire de la République. Un homme, lié au trafic de drogue qui gangrène ce territoire, aurait été enlevé durant cette opération.
Les narcotrafiquants ont une nouvelle fois prouvé qu'ils n'avaient aucune considération pour les lois qui fondent notre pacte républicain. Je ne souhaite pas, comme l'explique Élisabeth Badinter, qu'une « contre-société » s'installe dans certaines banlieues.