En réponse, il me semble qu'il faudrait pousser un peu plus avant la réflexion sur le tirage au sort. Celui-ci ne consiste pas à s'en remettre au hasard, notamment vis-à-vis de l'exigence de parité puisque le tirage au sort pourrait tout à fait porter d'une part sur des noms de femmes, d'autre part sur des noms d'hommes. Au contraire, il s'agit d'éviter que la décision dépende chaque fois d'un seul homme. Le tirage au sort peut être, dans certains cas et à condition que son utilisation soit limitée, plus démocratique que cette désignation par un seul. Je ne vois donc là aucune contradiction par rapport à ce que nous défendons par ailleurs, mais, au contraire, une logique et une continuité. Il s'agit de promouvoir davantage des formes de désignation nouvellement tentées dans les espaces démocratiques et qui pourraient faire leur entrée dans nos hémicycles républicains.