Les initiatives se multiplient aujourd'hui pour essayer de restaurer les marges des producteurs, et ainsi redonner du revenu à nos agriculteurs. Je pense en particulier à la marque « c'est qui le patron ?! », que chacun connaît ici.
Il nous semble aujourd'hui indispensable de repenser les modes de production et de commercialisation afin de permettre la reconnaissance de ce type de démarche gagnant-gagnant. Afin de donner une visibilité à de telles démarches, l'amendement propose l'expérimentation d'une labellisation garantissant le respect d'un cahier des charges durable et responsable, qui serait défini par les parties sous l'égide des pouvoirs publics.
Cela permettrait, d'une part, d'accorder un juste prix à des entreprises de l'agroalimentaire qui souscriraient à la démarche et, d'autre part, de protéger l'environnement et de garantir la traçabilité des produits, qui correspond à une demande très forte des consommateurs.
Ce dispositif pourrait être géré en lien avec les contrats de filières, mais aussi avec les contractualisations volontaires.