En commission des affaires économiques, nous avions eu un débat sur la manière de porter la valeur de la production alimentaire et faire en sorte que les territoires tirent vers le haut nos productions. Le travail et la réflexion ont fait leur chemin. Toutefois, la définition d'une convention territoriale n'a de sens que si elle permet une sécurisation juridique. L'ensemble des acteurs économiques doivent donc se saisir de tous les outils mis à leur disposition. Sur cet amendement, le Gouvernement s'en remet à la sagesse de l'Assemblée, sachant qu'il faudra retravailler le dispositif pour sécuriser les choses et ne pas créer trop de contraintes.
J'émets en revanche un avis défavorable sur le sous-amendement de M. Jumel. En effet, créer une labellisation publique conduirait à instaurer un système par trop contraignant. Il faut laisser les initiatives individuelles privées se développer sur les territoires.