Quatre centrales d'achat détiennent aujourd'hui 90 % des parts de marché dans notre pays. Or, de façon assez incompréhensible pour le commun des mortels, ces rapprochements ont été permis par l'Autorité de la concurrence, car ils sont considérés comme des accords de coopération, comme elle l'a précisé dans son avis du 31 mars 2015. Afin d'éviter d'autres rapprochements de ce type, il est nécessaire de prévoir que ces accords doivent être soumis au contrôle des concentrations. L'Autorité de la concurrence pourrait ainsi donner un avis en amont de la finalisation de l'accord. L'analyse de l'impact sur les fournisseurs doit être une priorité, au même titre que celle de l'impact sur le consommateur et sur les territoires. De fait, cette concentration détruit des emplois dans nos campagnes et leurs filières agricoles, mais également dans nos centres-villes et nos centres-bourgs.