J'aimerais rassurer M. Chassaigne. Le groupe UDI, Agir et indépendants applique la devise qu'il a mise en avant lors de sa première intervention dans ce débat : « un tiens vaut mieux que deux tu l'auras ». Nous travaillons dans le cadre législatif qui nous est imposé avec réalisme et pragmatisme. Je voudrais remercier le rapporteur de nous donner l'opportunité d'avancer pour faire en sorte que l'Autorité de la concurrence gagne en agilité.
Nous avons constaté – Christian Jacob l'a relaté très justement – que les regroupements et les accords entre centrales d'achat sont mouvants et à géométrie variable. Nous avons été choqués, en premier lieu Charles de Courson, de constater la lenteur du travail de contrôle et éventuellement de sanction de l'administration. L'amendement vise donc à muscler les moyens de l'Autorité de la concurrence pour lui donner plus d'agilité – je m'en réjouis.
S'agissant du cadre européen, je ne ferai pas l'injure à Christian Jacob, ancien ministre chargé du commerce et de l'artisanat, qui connaît le sujet sur le bout des doigts, de prétendre que ce cadre est parfait. Il faut l'améliorer, nous sommes d'accord. Je vous invite donc à nous rejoindre dans ce combat puisque, vous le savez, nous sommes des Européens convaincus – vous aussi, j'en suis persuadé.