Je ne peux pas laisser dire que cet amendement, c'est du vent. J'accepte les postures politiques, mais il faut prendre conscience des choses.
Cet amendement n'est pas rien du tout. Il fait le maximum de ce que le droit nous permet. On peut toujours essayer de dépasser le droit, mais cela ne s'appelle plus une démocratie et ce ne sont pas des régimes que j'apprécie beaucoup.
Dans le respect du cadre légal actuel, nous essayons – nous allons réussir – à avoir des bilans concurrentiels des accords entre les centrales d'achat qui pourront donner lieu, sur décision de l'Autorité de la concurrence, à la dissolution de ces accords ou à l'exemption de certains produits. Ce n'est pas rien !
Nous nous donnons les moyens de contrôler la manière dont les centrales européennes travaillent ainsi que leur effet sur les marchés. Ce n'est pas rien ! Je ne peux pas laisser dire cela. L'amendement ne va peut-être pas aussi loin que nous le voudrions – je peux l'entendre – mais nous restons dans le cadre du droit, car celui-ci est le seul moyen de préserver la démocratie aujourd'hui.
L'économie de marché n'est pas parfaite – c'est certain – , il faut la réguler, mais les autres types d'économie ont prouvé par le passé qu'elles étaient pires.