C'est à une initiative de notre collègue Arnaud Viala que nous devons cet article qu'en tant qu'ancien président de l'Association nationale des élus de montagne – ANEM – , je trouve bienvenu. Il était en effet inconcevable qu'on débatte d'un projet de loi agricole sans dire un mot de la spécificité de l'agriculture de montagne.
Dans ce débat sur la construction d'un prix qui tienne compte des coûts de production, rappelons que les éleveurs de montagne doivent composer avec des handicaps naturels qui font augmenter leurs coûts de production. C'est un facteur qu'il faut prendre en considération, particulièrement à la veille de l'ouverture de négociations sur la politique agricole commune, qui joue un rôle important dans la compensation des handicaps naturels et des surcoûts de production qu'ils induisent.
L'article tend à la rédaction d'un rapport sur la pérennisation des aides et dispositifs spécifiques à l'agriculture de montagne, qui sera fort utile lorsqu'il s'agira de faire reconnaître cette agriculture à l'échelon européen.
Bien que l'article ne tende qu'à la rédaction d'un rapport, je vous remercie, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, d'avoir accepté de l'ajouter au projet de loi.