Blague à part, les débats passionnés que nous avons montrent que nous discutons d'une question complexe, sur laquelle on peut malheureusement très vite faire ressortir des clivages ou exprimer des arguments en contradiction avec la réalité du terrain.
Pour le moment, le projet de loi prévoit l'élaboration d'un plan de diversification des protéines dans chaque établissement. Le gestionnaire ne va pas s'en charger tout seul : il présentera son projet devant le conseil d'administration du lycée, qui en discutera. C'est faisable.
Chacun a fait part de son expérience en la matière. Pour ma part, j'ai contribué à la mise en place de repas végétariens dans les 112 lycées publics de la région Pays-de-la-Loire, que Guillaume Garot connaît bien. Chaque lycée a fait comme il le souhaitait. Nous avons formé les 112 chefs de cuisine à la « cuisine alternative » – nous n'avons pas utilisé le mot « végétarien » car il clivait trop.
J'ai lu les amendements de Mme Cazebonne, et je les trouve bons. Ils visent à engager une expérimentation, à laquelle ne participeront que les établissements volontaires, pour une durée limitée.