J'entends bien l'argument du niveau réglementaire. Cela dit, faire confiance aux gens et les inciter est une bonne chose, mais nos débats montrent qu'il y a encore nombre d'idées préconçues : beaucoup de gens pensent que proposer un menu végétarien, c'est faire manger de l'herbe ! Il est donc nécessaire d'accompagner ceux qui s'occupent de ces repas pour qu'ils aient une bonne connaissance des apports nutritionnels des différentes options. Si l'on continue à se fier aux bonnes volontés, des solutions alternatives ne seront offertes que là ou les gens auront été formés et connaîtront bien le sujet. Cela revient à créer de facto une inégalité entre les enfants qui auront accès à des menus alternatifs et les autres. Il est très important de lutter contre cette inégalité et cela passe par la formation. Il me semble que cet amendement – qui ne mange pas de pain, si j'ose dire – permettrait de favoriser partout la mise en place de ce que nous souhaitons.