J'apporte une légère nuance. Les consommateurs, les citoyens, peuvent choisir ce qu'ils achètent, ils peuvent donc choisir de ne pas acheter des contenants en plastique. À l'inverse, nos enfants ne peuvent pas choisir un tel choix : à la cantine, quatre ou cinq jours par semaine, ils mangent la nourriture qui leur est imposée. Or, on le sait, la concentration des molécules – c'est-à-dire le fait d'en manger beaucoup – constitue un problème.
Réfléchissons donc bien, chers collègues, à ce que nous sommes en train de faire : il me semble que l'amendement déposé par Laurianne Rossi, que j'ai cosigné constitue un bon compromis, car nous y prenons nos responsabilités tout en laissant un peu de temps aux acteurs concernés. En ce qui me concerne, la perspective de voir des gens venir nous dire dans quelque temps que nous n'avons pas pris les bonnes décisions alors que nous savions, cela me fait froid dans le dos.