Monsieur le rapporteur, je précise que, en français, lorsque l'on parle de « steak de boeuf », de « caviar d'aubergine » ou de « caviar d'esturgeon », le terme qui compte est non pas le premier, mais le second. Je comprends très bien votre intention : une personne qui achète un steak de boeuf veut qu'il contienne du boeuf et non un mélange de tout et n'importe quoi. En revanche, comment pouvez-vous garantir que l'on pourra conserver les appellations telles que « steak de soja » ou « caviar d'aubergine » pour les personnes qui souhaitent en manger ? Si l'on est obligé de modifier ces appellations, nous allons faire face à des contentieux innommables.