Madame la ministre, certaines associations – dans les Hautes-Alpes, c'est l'Association des paralysés de France (APF) qui est porteuse du projet – souhaitent promouvoir localement la réutilisation de matériels d'occasion, comme par exemple les fauteuils roulants. Cette initiative est bloquée par un frein financier majeur : les financements n'existent que pour l'acquisition de matériels neufs, qui ne peuvent être financés qu'une seule fois. Une parade a été trouvée : le recours au matériel d'occasion permet aux personnes en attente de matériel neuf de bénéficier d'une solution temporaire qui atténue leur handicap. Pensez-vous, madame la ministre, que ces initiatives peuvent être généralisées ? Dans ce cas, serait-il possible d'apporter un soutien aux associations qui se portent volontaires pour développer ces actions en faveur des personnes porteuses d'un handicap, handicap qui peut être temporaire ou malheureusement définitif ?
Encore une remarque sur ces petites bouteilles : il y en a trente à quarante dans cette salle. Or le meilleur des déchets, c'est celui que nous ne produisons pas. Ne serait-il pas possible de disposer de bonbonnes à l'entrée des salles, plutôt que de bouteilles ?