Je comprends ce que voulez dire. Peut-être sommes-nous trop rapides dans nos expressions.
Monsieur le ministre, les policiers ne parviennent pas à prouver le délit d'entrave dont vous avez parlé. Pour y parvenir, il faut autoriser la vidéoprotection dans les parties communes – nous avons eu ce débat hier. Sans les images, que voulez-vous qu'un policier fasse quand il arrive sur place pour prouver qu'un individu empêchait, deux heures auparavant, un locataire de rentrer chez lui ? C'est parole contre parole… Si l'on ne peut pas prouver le délit d'entrave, il faut le revoir, et c'est l'occupation qui doit être réprimée.
Madame Taurine, on ne parle pas de sympathiques jeunes un peu désoeuvrés qui n'ont pas de local social ou de terrain pour jouer au foot, mais de personnes qui occupent l'espace public, y compris pour vendre de la drogue, et qui terrorisent tout un quartier en exerçant des menaces et des pressions physiques. J'ai parlé d'expulser des dealers, changeons de terme : il faut les reloger ailleurs.