Par cet amendement, j'appelle l'attention sur les bâtiments classés de nos coeurs de ville. Très souvent, ils se dégradent, se retrouvent inoccupés, puis squattés, toutes situations résultant de l'inaction ou du peu de moyens des propriétaires, ou de procédures longues et compliquées. Les dégradations de ces squats peuvent avoir des conséquences lourdes, au-delà même du fait qu'ils nuisent à l'attractivité de nos coeurs de ville. J'en veux pour preuve un très récent incendie dans le centre-ville de Limoges, qui a ravagé des bâtiments historiques et des maisons à colombages, à tel point qu'on se demande aujourd'hui s'il ne va pas falloir les abattre.
Les maires se trouvent en l'espèce démunis car exclus du processus. Par cet amendement, je propose de leur permettre d'agir pour la protection de leur centre-ville historique et dans le processus d'expulsion des squats et de mise en sécurité des bâtiments dont la sauvegarde est une nécessité au regard du principe de précaution et de protection du bâti ancien.