En effet, ce n'est pas forcément facile et la résiliation doit être assortie d'une proposition de logement – il ne faut pas le dire trop fort car certains vont immédiatement se livrer à quelques trafics pour en bénéficier. Il faut faire cela intelligemment.
Ce qui est insupportable pour les habitants, c'est qu'un trafiquant condamné rentre dans son quartier et se remette à son trafic. En fait, le quartier est calme à deux moments : quand il est en prison et quand il attend une livraison de la drogue… Comme il ne veut pas de policiers dans les parages pendant trois jours, il pacifie lui-même le quartier en ordonnant de se tenir tranquilles. Les habitants eux-mêmes me préviennent à chaque fois qu'il fait le ménage : cela veut dire qu'il y aura bientôt une livraison… C'est proprement insupportable. Alors, certes, la résiliation serait l'artillerie lourde, il faut procéder humainement et reloger les familles, mais il faut agir.