Il s'agit des centres d'hébergement des sans-abri, notamment de la sécurité des biens et des personnes. J'ai constaté, depuis quelques années, que de nombreux sans-abri ne veulent pas y être hébergés en raison de violences et de vols incessants – des vols de sacs à dos, de pièces d'identité… Ce serait adresser un message fort à ces publics que d'inscrire dans la loi l'exigence de sécurité dans ces centres d'hébergement financés par l'État. Nous leur devons le logis, nous leur devons l'hygiène, mais il leur faut aussi de la sécurité pour se reconstruire.
Et, puisque ce projet de loi porte aussi sur l'évolution du numérique, n'oublions pas que ces personnes sont privées des outils numériques, auxquelles il leur faudra bien pouvoir accéder pour sortir de leur situation. Accompagnons-les donc et donnons-leur accès, dans ces centres d'hébergement, à ces moyens numériques.