Lorsque les sans-abri sont prêts à se réinsérer dans la société, il faut, à mon sens, leur dérouler le tapis rouge. Beaucoup de sans-abri ont des droits, mais ils ne le savent pas ou ne veulent pas en entendre parler. Cela commence par une domiciliation.
Aujourd'hui, le délai – certes, réglementaire – dans lequel l'organisme compétent pour attribuer une domiciliation ouvre les droits des personnes sans domicile stable ou fixe est de deux mois. Il arrive donc souvent qu'un sans-abri n'ait toujours pas obtenu de réponse un mois après sa demande. Cela pourrait pourtant se faire en quarante-huit heures ! Je propose donc de disposer que ce délai est de sept jours ouvrables. Il s'agit non pas de « mettre la pression » sur ces centres mais d'adresser un message fort à ces personnes en difficulté, qu'elles n'aient pas à attendre aussi longtemps une domiciliation qu'il est assez simple d'accorder, et qui est une passerelle grâce à laquelle elles pourront sortir de leur situation.