L'amendement en question n'ajoute pas de moyens supplémentaires à l'enveloppe votée et budgétée qui devait être dépensée avant 2018 – et qui ne le sera pas. Le Gouvernement propose, en accord avec la collectivité de Corse, de décaler de deux ans la période de programmation de ces dépenses décidées il y a déjà quelques années. Pas un euro supplémentaire n'est engagé ; il s'agit juste de permettre à l'île de ne pas perdre 400 millions d'euros qu'elle n'a pas encore dépensés pour diverses raisons, dont le cycle électoral.