Ce projet de loi, qui vise à rendre la formation plus attrayante et plus égalitaire, est véritablement ambitieux. Il était plus que nécessaire de rendre la formation plus accessible en créant de nouveaux droits, faciles à utiliser – rénovation du compte personnel de formation, qui sera crédité de 500 euros par an pour tous les salariés, et de 800 euros pour les salariés non qualifiés. En outre, l'aide financière des grandes entreprises facilitera l'accès aux salariés des TPE et PME à cette formation en venant s'ajouter aux 32 milliards que l'État investit annuellement.
Je salue donc cette réforme, qui participe à la création d'une réelle société de compétences, avec des libertés et des droits pour chacun. Toutefois, madame la ministre, quels seront les moyens d'évaluation et de contrôle mis en place pour vérifier que les personnes utiliseront effectivement leur compte personnel de formation ? Les plus vulnérables et les moins formés auront besoin d'être accompagnés. D'où cette question simple : comment faire naître l'appétence pour la formation ?