Madame la ministre, il est envisagé de labelliser les organismes via un marché de nouveaux opérateurs de compétences. Mais ne conviendrait-il pas d'éviter que des organismes de formation ne se retrouvent juges et parties ? Je pense notamment au volet « conseil en évolution professionnelle » (CEP) : il y va de la qualité de la prescription.
De plus, comment envisagez-vous le rôle des FONGECIF au regard des changements envisagés par la présente réforme, sachant que ces fonds assuraient jusqu'à présent des missions de conseil et d'accompagnement de grande qualité ?
Enfin l'apprentissage, vous l'avez dit, « voie d'excellence », est une véritable valeur pour nos jeunes et je partage pleinement votre avis. Néanmoins, l'apprentissage, c'est aussi, madame la ministre, un contrat de travail ; or, pour certains jeunes, trouver une entreprise, il s'apparente vraiment à un parcours du combattant tant ils subissent des discriminations ethniques, sociales ou même géographiques. Aussi, madame la ministre, comment envisagez-vous de mobiliser le monde économique, les entreprises sur ce problème malheureusement bien réel, surtout quand on sait que certains ne parviennent même pas à trouver un stage de quelques semaines ?