Intervention de Monique Iborra

Réunion du mardi 22 mai 2018 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Aucune des précédentes réformes de la formation professionnelle n'a véritablement été satisfaisante, et nous, au groupe La République en Marche, espérons qu'il n'en sera pas de même avec celle-ci, ce qui exige que le Gouvernement, le Parlement et les partenaires sociaux renoncent à certaines de leurs certitudes.

En ce qui concerne l'apprentissage, dans lequel vous avez évidemment un rôle à jouer, j'aimerais savoir comment vous pensez pouvoir encourager les entreprises à recruter des apprentis, sachant le peu d'appétence qui se manifeste en France pour ce type de recrutement ?

Il faut aussi s'interroger sur le dispositif du CPF, qui bénéficie actuellement surtout aux plus qualifiés, c'est-à-dire à ceux qui en ont le moins besoin. Nous devons donc inverser la tendance. Ne pensez-vous pas qu'accroître dans ce domaine l'autonomie et la responsabilisation des salariés est une manière d'inciter davantage les salariés les moins formés à faire bon usage de ce CPF ?

Pour parler aussi de ce qui fâche, certains prétendent que la réforme de l'assurance chômage marque la fin du paritarisme. C'est très exagéré. Certes, le rôle de l'État est conforté, mais n'est-ce pas légitime dès lors que la CSG – la contribution sociale généralisée, c'est-à-dire la solidarité nationale – contribue au financement de l'assurance chômage ? Ne peut-on pas imaginer que l'État et les partenaires sociaux puissent travailler ensemble pour l'intérêt général ?

En quoi, enfin, le projet de loi devrait-il modifier les relations entre l'État et les régions, qui sont souvent excellentes ?

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