Je souhaite poser une énième question sur l'apprentissage, car en tant qu'élue d'une zone frontalière, il me suffit de regarder de l'autre côté du Rhin pour constater la dynamique allemande de l'apprentissage : 16 % des 16-25 ans y sont apprentis, contre seulement 7 % en France. Il faut donc trouver les moyens de donner envie aux jeunes, de rassurer les parents et peut-être de donner envie aux chefs d'entreprise. On sent une certaine frilosité des TPE et PME à l'égard de cette libéralisation. Qu'est-ce qui ferait qu'un chef d'entreprise n'aurait pas envie d'entrer dans une dynamique locale de coconstruction pour transmettre tous ses savoir-faire à ces nouveaux apprentis ?