Madame Poivey, vous avez indiqué tout à l'heure que des CFA ne disparaîtraient pas. Je souhaite pour ma part, vous faire part de nos inquiétudes quant au devenir et l'avenir des CFA en milieu rural.
En fait, ce ne sont pas les CFA qui vont fermer mais certaines formations. Nous craignons que le financement au contrat entraîne ipso facto la fermeture de sections de formation qui ont de petits effectifs, et que l'on soit tenté de regrouper ces formations dans des centres urbains, pénalisant ainsi les jeunes qui habitent dans les territoires ruraux et qui rencontrent des problèmes de mobilité. J'espère que vous ferez en sorte que l'offre de formation soit équitablement répartie, même pour des métiers qui sont rares ou émergents.