Intervention de Justine Benin

Réunion du mardi 22 mai 2018 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Depuis des années, nous vivons de profondes mutations ou réformes de la formation professionnelle. J'en veux pour preuve le droit individuel à la formation des salariés. Aujourd'hui, nous assistons à une révolution, car nous changeons de paradigme dans le cadre de la gouvernance de l'apprentissage, du plan d'investissement dans les compétences (PIC) et avec une recentralisation de l'ensemble de ces problématiques vers l'État.

Vous avez déjà répondu à nombre de questions sur le CPF, la monétisation à 500 euros, etc. La question du surcoût local se pose surtout dans les territoires ultramarins et les territoires ruraux. Que faire aussi pour mieux inciter notre jeunesse à s'orienter vers les voies de l'apprentissage ? Faut-il sanctuariser dans le cadre du PIC pour accompagner les opérateurs de compétences ? Comment améliorer le tutorat ?

Enfin, que pensez-vous du surcoût local du coût au contrat dans les territoires d'outre-mer ? Vous savez qu'il y a, dans nos territoires ultramarins, une mauvaise organisation des branches ou une absence de branches. Aussi des questions se posent sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sur les différents territoires, et bien évidemment sur la pluralité des OPCA. Lorsqu'il y a huit OPCA sur un petit territoire comme la Guadeloupe, comme la loi l'avait prévu, quid de la pluralité des OPCA ? Faut-il tendre vers l'unicité ou vers les OPCA interprofessionnels ?

Enfin, je souhaitais vous interroger sur France Compétences.

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