En réalité, il faut poser une question qui n'est jamais posée : celle des moyens opérationnels mis en oeuvre pour faire face aux attaques et aux actes terroristes. Cette question n'est pas évoquée par le présent texte, et encore moins par le projet de loi dont vous parliez tout à l'heure.
Vous pourriez me demander qui je suis, au fond, pour vous parler de l'état d'urgence. Déjà, je suis un député de la nation, tout comme vous. Je suis aussi membre de la commission des lois, devant laquelle vous ne vous êtes pas exprimé, monsieur le ministre d'État. Et puis, je ne viens pas de nulle part : je suis un cadre supérieur du ministère de l'intérieur, corédacteur du livret thématique sur la sécurité de notre programme « L'Avenir en commun », que je vous invite à lire car il est plein de bonnes propositions.