En France, pays de la gastronomie, qui a fait inscrire cette dernière au patrimoine mondial de l'UNESCO, je ne suis pas certain que cette idée du doggy bag, même si j'en comprends le sens, soit la grande idée révolutionnaire qui contribuera à la réduction du gaspillage alimentaire.
En termes de communication, il y a là, comme dans bon nombre des sujets évoqués lors des états généraux de l'alimentation, quelque chose d'intéressant et qui fait, pour ainsi dire, un peu de mousse, mais il faut revenir sur terre : nous sommes attendus par les agriculteurs et par les différents acteurs de la chaîne alimentaire dans le cadre des relations commerciales, ainsi que par les consommateurs français, européens et mondiaux, parce que la France reste la patrie de la gastronomie et de la production des denrées alimentaires nobles.
Je ne m'opposerai donc pas à cet amendement et je m'imposerai la sagesse, mais je tiens tout de même à appeler sur cette idée du doggy bag l'attention de l'Assemblée et de l'opinion publique qui nous écoute, et à les inviter à la vigilance. Comme toute mode, celle-ci passera.