Je suis allé me renseigner et j'ai découvert – avouons que la communication sur ce sujet n'est pas très transparente – que nous avions négocié pour 17 000 tonnes de fromage qui peuvent partir d'Europe vers le Canada. Mais – cerise sur le gâteau – j'ai également appris que tout cela est laissé aux mains des producteurs canadiens, qui disposeront de 60 % de ces 17 000 tonnes et décideront de les faire entrer ou pas. Vous imaginez bien qu'ils les feront entrer lorsqu'ils auront un intérêt à le faire. Dites-moi où est la plus-value !
Pour conclure, je vous assure, une nouvelle fois, que la plupart des éleveurs et des agriculteurs aiment leurs animaux. Vous devez avoir cette réalité à l'esprit chaque fois qu'il est question de prendre une décision risquant de mettre notre élevage en danger.