Je demande la parole sur le fondement de l'article 58, alinéa 1, de notre règlement.
Depuis mon bureau, où je m'étais rendu pour imprimer un document et où je regardais la retransmission de la séance, j'ai entendu M. Falorni demander combien de temps de parole il lui restait. Il y a, dans cet hémicycle, des députés qui ont accumulé, au fil des années, des compétences particulières, comme M. Falorni au sujet des abattoirs, ou comme Delphine Batho, plus généralement, en matière d'environnement. Cela me pose problème qu'on ne puisse les écouter librement, alors qu'ils ont travaillé pendant des années sur certains sujets.
Pour ma part, je suis réservé en ce qui concerne la vidéosurveillance dans les abattoirs. Pour nous forger une opinion sur la question, il est nécessaire que nous puissions entendre M. Falorni, le cas échéant un peu longuement. Qu'il ne puisse pas s'exprimer suffisamment, cela pose un vrai problème démocratique.
Je sais bien qu'il a été convenu dès le départ, en Conférence des présidents, que les députés non inscrits auraient tant de minutes pour s'exprimer, mais cette durée est si limitée que cela représente, de mon point de vue, une vraie maltraitance.