Un certain nombre de formules sont mises en oeuvre dans des pays comme le Danemark. Différents projets de recherche de méthodes alternatives fiables à la castration sont par ailleurs en cours au sein de l'interprofession. Je serai très attentif à ce que les résultats de ces études soient pris en compte dans les plans de filière, au titre du bien-être anima. J'ai d'ailleurs saisi le CGAER – le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux – sur la gestion de la douleur ainsi que sur l'utilisation des analgésiques et des anesthésiques dans l'élevage, et j'attends un retour sur ces questions au mois de novembre 2018.
Nous sommes en discussion avec la filière, parce que c'est nécessaire. Travaillons tant avec les éleveurs qu'avec leurs représentants pour trouver les meilleures solutions et aboutir à une solution le plus rapidement possible, au vu des résultats qui nous auront été communiqués d'ici à la fin de l'année.
Le Gouvernement est donc défavorable à ces amendements.