Je réponds au rapporteur, dont je ne comprends pas la logique : il nous indique que les éleveurs comme la filière dans son ensemble ne respectent pas le droit communautaire en matière de caudectomie mais, s'agissant de la castration, nous invite à faire confiance à cette filière. Je ne saurais accepter intellectuellement cette cohérence.
Quant à M. le ministre, je lui répondrai que ce ne serait pas la première fois que le Gouvernement nous ferait voter des textes sans étude d'impact, alors même que des rapports sont en cours sur la question. En l'espèce, il faudrait attendre. Eh bien non, nous nous y refusons ! C'est pourquoi nous maintenons cet amendement no 2018 .